L’été 2012 est placé sous le signe du sport ! Après l’Euro 2012 de football, l’attention du monde entier est monopolisée par les Jeux Olympiques, le Tour de France et le tournoi de Wimbledon… Et pour toutes ces disciplines sportives, le rôle du coaching est prépondérant. Mais qu’en est-il dans le monde de l’entreprise ? C’est pour tenter de répondre à cette question que le cabinet de recrutement Robert Half a mené une enquête auprès de 500 salariés de bureau en Belgique. Résultat : le coaching en entreprise a encore du mal à gagner le monde du travail. Plus d’un tiers des employés belges déclarent qu’ils ne bénéficient jamais d’un coaching professionnel de la part de leur supérieur, tandis qu’un quart n’en bénéficie qu’une fois par an.
Pourtant, les mêmes employés manifestent clairement le désir de bénéficier d’un coaching professionnel. Parmi les bénéfices principaux qu’ils citent : l’amélioration de la satisfaction globale au travail (90 %), des performances professionnelles (75 %) et de la motivation au travail (55 %). « Le coaching professionnel est primordial car il garantit la motivation des employés. Il s’avère donc être un outil indispensable pour soutenir les stratégies d’entreprise, où l’optimisation de la productivité ainsi que la compétitivité sont devenus des facteurs déterminants sur un marché de plus en plus international, explique Frédérique Bruggeman, managing director de Robert Half Belgique. Les entreprises qui sauront accorder l’attention nécessaire au coaching professionnel façonneront des ‘people managers’ efficaces qui, eux-mêmes, aspireront à une meilleure gestion des talents au sein de l’entreprise. De là, l’entreprise deviendra un employeur attractif avec une rétention saine ».
Les employés belges pensent que les connaissances et l’expertise ainsi que la confiance (31 %) et le respect (42 %) mutuels sont les deux qualités principales d’un coach professionnel. Mais moins de la moitié (48 %) pensent que leur supérieur est un coach professionnel efficace. Du chemin reste donc à parcourir… En attendant, Robert Half a identifié sur son site quatre types de coaches et leurs caractéristiques. Et vous, dans quelle catégorie rangeriez-vous votre boss ?
Son maître mot : l’Efficacité. Il est capable de prendre des décisions difficiles rapidement et avec assurance, il va droit au but et ne s’adonne guère aux bavardages. Même sous la pression ou malgré des délais serrés, attendez-vous à ce qu’il prenne les choses en main et fixe la barre haut pour son équipe. Se concentrant plus sur les résultats que sur les civilités, il peut parfois sembler froid ou exigeant.
Sa stratégie repose sur le travail d’équipe. Aussi, ce dernier évite de dire aux autres ce qu’ils doivent faire et essaie plutôt d’aider chacun à trouver sa propre voie. Doté d’une excellente qualité d’écoute, il ne partage son avis que lorsqu’on le sollicite. Et, une fois les rôles clairement établis et acceptés, il est particulièrement doué pour superviser des projets.
Sa devise pourrait être : « atteindre de nouveaux sommets ». Entraînant ses collaborateurs à se dépasser pour faire plus que ce dont ils s’estiment capables, il propose toujours des idées pleines de créativité. Généralement, il fait preuve d’un bon sens relationnel et a de nombreux contacts. Sa personnalité est source d’inspiration pour son équipe, mais il peut parfois accepter plus de projets qu’il ne le faudrait sur un plan pratique.
S’il avait un mantra, ce pourrait être : « Se projeter dans le futur ». Ce leader né, qui aime la stabilité, réfléchit de façon logique et garde toujours un œil sur les points de détail. S’efforçant d’éviter les erreurs, tout comme les tâches répétitives ou inutiles, il est reconnu pour sa capacité à s’assurer que tout fonctionne parfaitement. En général, il préfère ce qui est prévisible et organisé, n’appréciant pas les surprises. Aussi, lorsqu’on lui propose une modification, mieux vaut lui donner autant de détails que possible.