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TÉMOIGNAGE : « Je suis Française et débuterai cette année dans une banque à Londres, Brexit ou pas. Voici pourquoi... »

Je suis Française, je termine mes études dans une grande école à Paris et à la rentrée de septembre je commencerai un nouveau job dans une banque d'investissement à la City de Londres, à peine six mois après le déclenchement de l'article 50 par Theresa May.

Peut-être que je suis dingue. Peut-être devrais-je plutôt aller à New York pour espérer le meilleur. Mais moi, comme la grande majorité des autres étudiants en France, je veux travailler à Londres. Il y a de bonnes raisons à cela.

1. C'est le meilleur terrain de formation au monde

Je ne sais pas encore si je travaillerai toute ma vie en banque d'investissement ou si je changerai radicalement de voie au bout de quelques années. Quoi qu'il en soit, deux ans à une banque de premier plan à Londres est une expérience solide qui renforcera mon CV. Tout le monde sait combien il est difficile de décrocher un job bancaire en front office à Londres et les employeurs connaissent mieux que quiconque la valeur de ce genre de formation.

Dans deux ans, la position de Londres comme place financière de premier plan pourrait avoir du plomb dans l'aile, mais à ce moment, j'aurai d'autres opportunités qui se présenteront à moi. Et qui sait, je pourrais finir par revenir sur Paris ?

2. Les banques d'investissement veulent encore nous embaucher

Les banques d'investissement n'ont pas réduit leurs objectifs de recrutement de jeunes diplômés à cause du Brexit, ce dernier n'ayant pas encore impacté les volumes d'embauches ni leur localisation. Cela signifie qu'une partie non négligeable des nouvelles recrues de cette année viendront de l'UE et qu'il n'y a aucune raison pour que cela change. C'est en tout cas ce que nous disent les banquiers seniors. C'est peut-être pour nous rassurer, mais cela a le mérite de marcher.

3. Nous sommes des candidats privilégiés

Croyez-le ou non, les banques d'investissement à Londres ne veulent pas seulement embaucher dans les universités britanniques. Beaucoup d'entre elles s'arrachent les étudiants des grandes universités françaises. J'ai passé le processus de candidature dans dix banques d'investissement et j'ai eu droit à plusieurs offres fermes.

4. Ce n'est pas la fin du monde

Les emplois qui quitteront le Royaume-Uni à cause de Brexit sont davantage susceptibles de concerner le trading floor. Je veux travailler dans la BFI, où le plus gros des emplois resteront à Londres. Le Brexit a eu un impact sur les volumes de M&A au Royaume-Uni – en baisse de 2% en 2017 par rapport à l'an dernier - mais bon nombre des banquiers auxquels nous parlons sont assez optimistes.

Le fait est que beaucoup d'étudiants français ne prennent pas la peine de postuler à des emplois de banque d'investissement à Londres parce qu'ils pensent qu'ils n'ont aucune chance. Le Brexit risque seulement de compliquer un peu les choses. D'où mon conseil : travaillez à Londres pendant qu'il est encore temps...

Amelie Petit, un pseudonyme, débutera son premier job en banque d'investissement à Londres au mois de septembre.

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AUTEURAmelie Petit

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