Une vague de départs parmi les effectifs d’une banque française à New York
Alors que les banques poussent au retour au bureau à l’issue d’une année en télétravail dans bien des cas, le risque est réel de voir certains départs se profiler à l’horizon.
Selon des sources internes chez Crédit Agricole à New York, l’insistance à vouloir faire réintégrer les locaux serait l’un des facteurs qui auraient motivé le départ d’au moins six tradeuses seniors de la banque aux Etats-Unis.
Les départs enregistrés concernent Beth Starr, managing director responsable ABS syndiqués, partie fin avril ; Julie Finch, MD en vente taux, début mai ; Charlotte Peyraud, director solutions clients ESG, également début mai ; Lisa Milner, director en vente FX, qui a quitté son poste mi-mai ; Mali Ma, director vente taux et FX marchés émergents, elle aussi à la mi-mai, tout comme Farzana Kussar, director en ventes.
Crédit Agricole n’a pas souhaité s’exprimer sur cette soudaine vague de départs. Il se dit en interne qu’elle serait en partie liée à l’insistance de la banque à faire revenir les traders sur site en juin 2020 : « cela a déplu à certains employés, qui partent maintenant que les bonus ont été versés et que le marché reprend. »
Les femmes ne sont pas les seules concernées. Fadi Attia, ancien MD responsable de l’activité dette syndiquée US, vient de rejoindre Scotiabank.
L’activité américaine de Crédit Agricole est dirigée depuis 2016 par Marc-André Poirier. Crédit Agricole aurait récemment distribué à ses effectifs américains une somme de 250 $ par personne pour compenser les frais d’équipements induits par le télétravail.
Crédit photo : Jorge Ramirez sur Unsplash
Have a confidential story, tip, or comment you’d like to share? Contact: sbutcher@efinancialcareers.com
Bear with us if you leave a comment at the bottom of this article: all our comments are moderated by human beings. Sometimes these humans might be asleep, or away from their desks, so it may take a while for your comment to appear. Eventually it will – unless it’s offensive or libelous (in which case it won’t.)