Comment survivre aux semaines de 100 heures en banque d’investissement
Certaines boutiques d’investissement de Wall Street traînent une réputation digne des « ateliers de misère. » Et le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas usurpée. Nombreuses sont celles où il faut s’attendre à travailler 80, voire 100 heures par semaine dans les périodes les plus chargées.
Les boutiques d’investissement sont impitoyables, et le burnout y est courant. La seule façon d’y survivre ou de s’y épanouir est de trouver une routine et de s’y conformer coûte que coûte. On passe en un rien de temps de la fac, où on consacre trois heures par semaine aux devoirs, à des deals qui demandent plus de 80 heures de travail actif, impliquant de rester rivé à son bureau.
Je suis passé par là, et voici mes conseils de survie pour éviter l’explosion en vol et le burnout.
Créez votre propre routine
On s’ennuie rarement en banque d’investissement du fait qu’il n’y a pas de routine établie. Mais la médaille a son revers : cela peut être une source de stress important, dans la mesure où on ne peut rien planifier en dehors du travail. Cela peut aussi affecter la vie sociale et les relations personnelles et mener au burnout. Au vu de mes observations, voici quelques techniques pour vous ménager un peu de détente.
Prenez le temps de penser à autre chose : l’un de mes collègues vient au bureau à pied tous les matins – sauf à être tiré du lit par un courriel urgent. Cela contribue à compenser l’activité physique qu’il n’a plus. Le soir, quel que soit son état de fatigue, il lit au moins deux chapitres d’un livre. Peu importe le genre. L’idée est de pouvoir penser à autre chose qu’au travail, pour éviter d’être obnubilé par le boulot H24 sept jours sur sept et de se laisser consumer même quand il essaie de se détendre hors du bureau.
Concentrez-vous sur des échappatoires : un autre collègue raconte que toutes ses connaissances dans le secteur sont confrontées à une forme ou une autre de dépression, et que les dépressions même légères y sont monnaie courante. C’est pourquoi il vous faut adopter une attitude positive pour trouver vos propres mécanismes de survie. Le sien consiste à réfléchir sérieusement à un business plan pour une future start-up.
Et si vous n’avez pas l’intention de monter une start-up, vous pouvez choisir une autre option, comme réserver des vacances très à l’avance pour avoir une motivation en ligne de mire.
Faites de l’exercice et évitez de vous gaver : un autre collègue fait du sport à 7 h 30 tous les matins, qu’il soit fatigué ou non, sauf s’il a dû faire d’une nuit blanche.
Tous les associates le savent, mais certains analysts l’apprennent à leurs dépens : ne vous laissez pas déborder par l’allocation repas, cela vous détruira. Vous risquez de prendre un paquet de kilos et de vous ruiner la santé. Mes amis et moi avons trouvé une approche plus saine à laquelle nous nous tenons la plupart du temps. La banque donne 35 $ par jour pour les repas, et cela peut très vite partir en vrille. La majorité des gens contournent le piège en utilisant l’allocation repas pour payer leur déjeuner et leur dîner du lendemain – un esprit sain dans un corps sain.
Stephan Posse est le pseudonyme d’un ancien analyst en boutique d’investissement à New York.
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