« J’espère juste que ce sera plus facile quand je voudrai des enfants »
Je suis vide president (VP) dans une boutique. J’adore ce secteur de la banque d’investissement et c’est là que j’ai passé toute ma carrière.
C’est un cliché, mais l’avantage des postes en banque pour les femmes, c’est que tout est question d’argent. À partir du moment où on est capable de générer des revenus et où on fait bien son travail, le genre n’a aucune espèce d’importance. Cela peut avoir un effet libérateur.
L’inconvénient, c’est que le secteur reste sous forte domination masculine. Quand arrive mon évaluation de fin d’année, tous les intervenants sont des hommes blancs, quadras ou quinquas. Et c’est vraiment dommage.
Cela dit, les choses évoluent. On commence à trouver de plus en plus de femmes parmi nos clients, et quand je travaille avec elles, les liens se créent naturellement. Mon MD m’encourage à travailler sur ces deals car il peut constater par lui-même que les femmes de notre clientèle réagissent mieux avec moi.
J’ai aussi beaucoup d’amies jeunes dans le secteur. Nous parlons entre nous de nos expériences respectives et partageons les informations sur nos salaires, de sorte que nous savons quoi viser. L’information, c’est le pouvoir ! Je pense toutefois que nous avons un rapport à l’argent légèrement différent de celui des hommes du secteur – pour nous, il est lié à ce que nous pouvons acheter avec ce que nous gagnons. Quand je parle à mes amis qui travaillent aussi en banque, il s’agit plutôt de gagner plus que les autres.
Aucune de mes amies employées en finance n’a d’enfants. Quand je voudrai fonder une famille, j’espère que ce job sera un peu plus facile. J’ai discuté avec plusieurs femmes qui travaillent dans ce secteur depuis 20 ans ou plus et occupent aujourd’hui des fonctions seniors, et toutes disent que cela peut fonctionner si on le veut. C’est toujours bien d’avoir le soutien de son partenaire, au bureau comme à l’extérieur (mauvais esprit délibéré).
Je pense que tout devient plus facile quand on gagne en séniorité. Actuellement, je travaille entre 55 et 60 heures par semaine, ce qui est vraiment beaucoup moins que par le passé. Quand j’étais plus jeune, j’avais assez peu de liberté et je travaillais tout le temps. À ce stade, j’ai déjà un peu plus de latitude qu’avant pour organiser ma vie professionnelle en fonction de ma vie personnelle
Amalia Byrne est un pseudonyme
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