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Un bon moyen de prendre du bon temps pour les jeunes banquiers français sans emploi

Alors que les banquiers juniors sans emploi à Londres et New York galèrent en termes de finances et de santé mentale, leurs homologues en France sont plutôt bien lotis. Non seulement le risque de licenciement est beaucoup plus limité, mais dans le pire des cas, ils bénéficient de la générosité du système français.

« Si on licencie des jeunes ici, ils prennent le temps de voyager, » déclare un director d’une banque américaine à Paris. « La banque leur verse une grosse somme et ils ont de très bonnes indemnités chômage. Ce peut être une bonne occasion de décompresser. »

Nous avons déjà abordé la question des généreuses allocations chômage dont bénéficient les banquiers en France. Si les gouvernements ont depuis fait évoluer la loi en réduisant la durée d’indemnisation pour tenter de maîtriser les dépenses, les montants restent anormalement élevés vus de l’étranger – le plafond étant fixé à 274,80 € brut par jour. Plutôt pas mal pour quelqu’un parti buller sur une plage de Thaïlande, même dans le respect des règles d’absence édictées par Pôle Emploi.

Pour comparaison, les allocations chômage au Royaume-Uni consistent en un forfait de 84 £ par semaine (un peu moins de 100 €) ; à New York, elles se situent à peu près entre 100 et 500 $ (90 à 450 €), là aussi par semaine.

La perspective d’être grassement payé à ne rien faire (toujours dans le respect des règles de Pôle Emploi) constitue un filet de sécurité non négligeable pour les banquiers en France, qui ne semblent pas, pour la plupart, très préoccupés par une potentielle perte d’emploi. « C’est difficile de licencier ici, » explique un associate d’une banque américaine, « donc en général, il y a négociation. » D’autres options existent pour éviter le licenciement, comme les départs volontaires – pour lesquels les banques peuvent proposer de grosses indemnités, comme a pu le faire SocGen - ou les ruptures conventionnelles, qui ouvrent les mêmes droits que les licenciements économiques.

Les jeunes banquiers ne sont pas les seuls en France à bénéficier des largesses de l’état. Les banquiers cadres sont encore mieux lotis. « Quand on est licencié en France, on peut avoir jusqu’à un an de salaire payé par la banque, puis l’État prend le relais à la fin de la période de carence, » raconte un banquier senior français. « D’après ce que je comprends, si je suis licencié, je recevrai 70% de mon salaire (plafonné) en allocations chômage la première année, puis 30% les deux années suivantes. »

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AUTEURSarah Butcher Editrice Monde

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