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Les 10 bonnes raisons de choisir de travailler en alternance dans la banque

Face aux évolutions de l’alternance ces dernières années, nous avons passé au crible 10 bonnes raisons de choisir de travailler en alternance dans la banque, sur la base de témoignages de jeunes diplômés, de banquiers et de responsables de grandes écoles. Les derniers chiffres disponibles pour 2019 indiquaient que 50% des offres étaient diffusés entre mai et juillet. C’est donc encore le moment de postuler…

 1. Travailler dans une grande banque…

L'alternance représente aujourd'hui un véritable enjeu pour les banques en matière de recrutement. Les banques françaises ont ainsi proposé en 2019 près de 7 000 nouveaux contrats en alternance (contrat d’apprentissage, contrats de professionnalisation et VIE), selon les derniers chiffres publiés par la Fédération bancaire française (FBF). Pour 2020, les prévisions varient suivant les banques entre les 700 postes indiqués par Natixis sur sa page dédiée aux jeunes diplômés, à environ 2 000 pour Crédit Agricole.

Tout comme BNP Paribas, Société Générale comptait 2 000 alternants en 2019 et, en dépit du contexte actuel de pandémie, déclarait en juin par la voix de sa directrice des ressources humaines vouloir poursuivre « le recrutement des jeunes diplômés » et conserver « le recrutement des alternants et des stagiaires qui étaient prévus. »

Si les banques mènent des campagnes de promotion en ligne pour attirer les candidats potentiels, elles n’hésitent pas, pour dénicher leurs futurs talents, à participer régulièrement à des événements dédiés à l’alternance afin de rencontrer directement les étudiants. En 2020, pandémie de COVID-19 et l’annulation de salons obligent, elles ont dû revoir leur approche et se tourner vers les événements virtuels qui se sont multipliés. A titre d’exemple, CFPB-École supérieure de la banque a organisé fin mai des conférences en ligne, et plusieurs événements virtuels ont eu lieu en mai et juin : Jobdating IT et Finance fin mai, auquel participait Natixis ; la Fête de l’Alternance en ligne durant la deuxième quinzaine de juin, qui reprendra le 15 septembre, ou encore le Forum de l’Alternance, dont la 25è édition se tiendra elle aussi en en ligne du 21 au 25 septembre.

A la mi-juillet, on comptait encore près de 70 offres d’alternance non pourvues sur le site de BNP Paribas et plus de 150 pour Crédit Agricole, alors que le chiffre dépassait les 200 postes en alternance toujours ouverts chez Société Générale et Natixis et que de nouvelles offres continuent d’être publiées chaque jour.

2. Payer vos frais de scolarité, mais pas que…

L’une des raisons – et non des moindres - qui conduit les étudiants à choisir l’alternance est la prise en charge de leurs frais de scolarité par l’entreprise. S’y ajoute la rémunération durant l’alternance. Les banques sont généralement réputées pour bien payer, conséquence entre autres de l’application des salaires minimaux conventionnels de la branche, supérieurs au SMIC. Or, la loi définit le salaire des alternants en fonction de différents critères (âge, niveau de formation initiale, diplôme en préparation et type de contrat choisi) par rapport à un pourcentage du SMIC ou du salaire minimum conventionnel (SMC) de l’emploi occupé s’il est plus favorable. C’est donc le SMC qui sert de base de calcul pour le salaire des alternants en banque, assurés de bénéficier, dès le démarrage de leur formation, de meilleures rémunérations que les alternants d’autres secteurs.

Et le salaire n’est que la partie visible de l’iceberg. Banques et étudiants soulignent que le statut de salarié des alternants leur permet aussi de bénéficier de tous les avantages définis par la convention collective tels que les congés payés et RTT, l’intéressement, la participation, la mutuelle, la prévoyance et autres formations accessibles aux salariés…

3. Bénéficier d’un accompagnement individualisé

C’est l’un des autres arguments en faveur de l’alternance.

"Pendant la durée de votre contrat, vous serez accompagné par un tuteur. Il sera votre référent auprès de votre organisme de formation et aura pour mission de vous accueillir, vous former et vous guider tout au long de votre collaboration dans l’entreprise", explique le service RH de Crédit Agricole.

Si le tuteur en entreprise a toujours été un élément essentiel dans le parcours de l’alternant, le rôle s’est trouvé renforcé par les évolutions de la loi de 2018 et la création d’une certification pour les tuteurs référents.

4. Booster votre employabilité

Indéniablement, le dispositif de l’alternance facilite l’insertion professionnelle.

« L’alternance permet de former des jeunes collaborateurs et de les évaluer pendant un ou deux ans, souligne Béatrice Le Terrec, DRH de BNP Paribas Leasing Solutions. A la fin de leur formation, ils connaissent l’entreprise, sa culture, ses processus… Ils sont donc plus faciles à intégrer et se révèlent aussi plus complets et engagés que les nouvelles recrues qui arrivent en ayant simplement suivi un cursus théorique. » 

« L’alternance met véritablement l’accent sur le côté pratique, complément indispensable de la théorie des cours. Elle augmente aussi considérablement les chances d’embauche - proches de 90% - dans la même banque à l’issue de la formation. L’alternant présente l’avantage de connaître déjà tous les systèmes et process et se trouve immédiatement opérationnel », explique Laura, titulaire d’un Master 2 Gestion des Instruments Financiers de l’Université de Cergy-Pontoise (aujourd’hui composante de CY Cergy Paris Université), recrutée par l’entité du groupe Société Générale où elle a effectué son alternance.

5. Avoir une meilleure évolution professionnelle et salariale

Sur le plan des perspectives, bon nombre d'étudiants et diplômés reconnaissent que l’évolution de leur carrière a été plus rapide que celle des autres étudiants de leur âge qui ont opté pour un cursus classique. Atout majeur : l’expérience professionnelle acquise durant l’alternance, réel vecteur d’évolution au sein de l’entreprise. Ceux qui ont accepté une offre d’embauche dans la même banque soulignent que la période d’alternance est déterminante pour acquérir la confiance de l’employeur, ce qui facilite ensuite les évolutions de carrière au sein de la structure, dans la mesure où ils étaient déjà ‘intégrés aux équipes et opérationnels’.

Côté salaires, la tendance identifiée il y a plusieurs années par une enquête de l'EM Normandie sur l'alternance en France semble se confirmer : dans les grandes lignes, la moitié des étudiants et diplômés embauchés en CDI l’avaient été avec un salaire compris entre 30 et 35 k€ brut à l’année, soit un salaire correct pour un junior. Si aucun chiffre fiable n’est venu depuis corroborer les résultats de cette enquête, Fabien Stut, directeur exécutif du cabinet de recrutement Hays déclarait l’an dernier : « un premier salaire de 30 000 € annuels devient plutôt 32 000 € au sortir d’un an d’apprentissage réussi », ajoutant que « deux ans d’alternance se valorisent comme un an d’expérience professionnelle classique ».

6. Mieux appréhender la culture d’entreprise

A la question « Quelle est la raison principale pour laquelle vous avez choisi la formation en alternance ? », les entreprises répondent en premier « pour former nos futurs salariés à nos méthodes de travail et aux valeurs de notre entreprise ».

Au-delà des récentes réformes, il n’est donc guère étonnant que le recours à l’alternance pour pouvoir prérecruter de manière plus sûre soit en progression régulière depuis plusieurs années, d’abord sous l’impulsion de l’enseignement supérieur, pour afficher à fin 2019 une croissance inédite à deux chiffres dans tous les domaines.

« L’embauche d’apprentis ou d’alternants est un enjeu stratégique : elle permet à l’établissement bancaire d’identifier assez tôt les forts potentiels et de préparer leur intégration en CDI en fin de mission en capitalisant sur la formation. Formation aux outils et process de l’entreprise d’une part, mais aussi exposition à la culture et aux valeurs de la structure pour garantir la rétention d’un futur collaborateur, » explique Marie-Hélène Agard, Directrice Senior de la division Banque & Assurance chez Page Personnel France.

7. Concilier études et travail

Les rythmes d’alternance diffèrent en fonction des formations, mais il reste important pour les entreprises qu’il soit adapté à l’emploi occupé par l’alternant.

Si bon nombre de programmes professionnalisants ont opté pour une semaine d’école / trois semaines en entreprise, comme l’année de spécialisation du Bachelor Business proposé par La Rochelle Business School ou le Parcours Apprentissage Européen du Master EDHEC Grande Ecole, aucune règle formelle n’existe à ce jour, hors le respect du volume horaire légal et le consensus entre l’école et l’entreprise de l’alternant.

8. Plusieurs portes d’entrées

D’après les dernières données collectées par l’Apec sur l’alternance dans l’enseignement supérieur, les entreprises recrutent leurs alternants via un contact direct avec l’établissement de formation, par annonces via une plateforme interne de recrutement ou via les plateformes de recrutement généralistes – Indeed, Monster, Keljob ou encore Apec. A noter que les évolutions récentes pour la promotion de l’alternance ont généré l’apparition de nouveaux sites et plateformes plus centrés sur l’alternance.

9. Travailler près de chez soi

Pour les entreprises comme pour les étudiants, la situation géographique reste un critère déterminant compte tenu de la mobilité nécessaire entre l’école et l’établissement accueillant.

10. L’alternance, plus tendance que jamais ?

En passe de s’imposer comme un réel critère différenciant, voire un jour devenir la norme, l’alternance a donc de beaux jours devant elle, ne serait-ce parce qu’elle constitue une solution de recrutement adaptée aux besoins de l’entreprise, permet de pallier une pénurie de compétences ou encore de préparer l’embauche à terme de salariés qualifiés, tout en apportant du sang neuf et en donnant une image dynamique de l’entreprise. Les banques ont depuis longtemps compris les enjeux de l’alternance, bien loin des préjugés et incompréhensions qui ont longtemps consisté à voir cette formule comme un dispositif réservé aux "métiers manuels" ou comme "une deuxième chance lorsqu’on a eu des difficultés scolaires".

En témoignent les métiers que les étudiants Bac+4/5 peuvent exercer en alternance dans les grandes banques françaises : analyste crédit, chargé d'affaires professionnel, chef de projet en maîtrise d'ouvrage, analyste risque engagement, conseiller en banque privée, etc. Bref, ce n'est pas le choix qui manque...

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Photo by Javier Allegue Barros on Unsplash

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AUTEURMarie Pinon

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