Mon stage chez Goldman Sachs s’est révélé très différent de ce que je m’étais imaginé
J’ai été élevée par une mère célibataire, et personne de ma famille ne travaille dans la finance. Je fais mes études dans une université du nord de l’Angleterre, pas une grande pourvoyeuse de candidats en banque. Et pourtant, je viens de passer cet été en stage chez Goldman Sachs à Londres, et j’ai adoré.
Je m’attendais à trouver un univers impitoyable et à devoir composer avec des horaires interminables. Comme la plupart des gens, j’avais lu l’histoire des 13 banquiers de Goldman aux 100 heures par semaine, et j’étais préparée à ce genre de choses. Mais mon stage ne s’est pas du tout passé ainsi.
En général, je travaillais de huit à dix heures par jour. – Ce qui donnait une semaine de 45 à 50 heures, tout à fait gérable. L’équilibre vie pro / vie perso était bon.
Peut-être est-ce dû au fait que je n’étais pas en front office. Plutôt que de travailler dans la division banque d’investissement (IBD) où les semaines sont les plus chargées, j’occupais un poste en middle office, sans contact direct avec les clients. Je n’en dirai pas plus car je ne veux pas que Goldman puisse m’identifier, mais c’était intéressant et cela m’a permis de comprendre l’importance de cette fonction pour la banque.
Alors que je voyais les stagiaires en front office travailler comme des fous et quitter le bureau à deux, voire trois heures du matin, je dois dire que mon été s’est révélé à la fois satisfaisant et plutôt détendu. Personnellement, je n’ai aucune intention de travailler en front office : je vise une carrière qui, sans me mener à l’épuisement, me permettra de bien gagner ma vie. Je cherche quelque chose sur la durée et j’avoue que le poste que j’ai occupé offre de belles perspectives de carrière, susceptibles de me faire évoluer dans la fonction au fil du temps.
Je suis une candidate BAME – autrement dit issue d’une minorité ethnique – et j’ai pu constater à quel point le secteur dans lequel je travaillais était ouvert à la diversité. Goldman se donne vraiment beaucoup de mal pour recruter des talents issus de la diversité, et c’était manifeste au sein de mon groupe de stagiaires.
Si vous êtes étudiant et que vous envisagez de postuler en banque, ne vous laissez rebuter par toutes les horreurs que vous entendez. – Le temps de travail n’est pas épouvantable dans toutes les divisions. C’est plus difficile d’y entrer si vous ne sortez pas de LSE (London School of Economics) ou d’un établissement comparable, mais ce n’est pas impossible. – J’ai vu beaucoup d’étudiants venus d’universités comme Brunel ou Kent, en particulier en middle et back office.
Si vous êtes issu d’une minorité au Royaume-Uni et que vous souhaitez postuler en banque, je vous conseille de consulter des plateformes telles que Upreach et SEO London ; les deux pourront vous aider pour votre carrière. Assurez-vous de bien comprendre ce que font les différentes divisions des banques. – Beaucoup de gens pensent que tout tourne autour des ventes et du trading, ou du M&A, mais c’est loin d’être le cas. Il y a quantité d’autres postes tout aussi intéressants en banque, et qui ne vous épuiseront pas. Je le sais pour avoir occupé l’un de ceux-là ces derniers mois…
Carlie Torres est un pseudonyme
Crédit photo : Matthias Speicher sur Unsplash
Have a confidential story, tip, or comment you’d like to share? Contact: sbutcher@efinancialcareers.com in the first instance. Whatsapp/Signal/Telegram also available.
Bear with us if you leave a comment at the bottom of this article: all our comments are moderated by human beings. Sometimes these humans might be asleep, or away from their desks, so it may take a while for your comment to appear. Eventually it will – unless it’s offensive or libelous (in which case it won’t.)